Logements en métropole concernés par l'aléa érosion côtière à l'horizon 2100

Publié le 7 juin 2022 — Modifié le 13 juin 2022

Le littoral est un espace naturellement mobile, parfois en fort recul, sous l’effet de différents facteurs (continentaux, marins, atmosphériques, humains). L’interaction de ces facteurs se traduit par une évolution de la limite terre/mer très variable dans le temps et présentant de fortes disparités spatiales.

Sur les côtes françaises, le phénomène d’érosion côtière impacte un linéaire d’environ 920 km (760 km en métropole et 160 km en Outre-mer hors Guyane - Indicateur national de l’érosion côtière Cerema, MTE, 2018). Les zones en fort recul en métropole se concentrent dans les baies des Hauts-de-France, dans les havres du Contentin, en baie d’Audierne, sur la côte ouest d’Oléron, sur la côte sauvage et l’estuaire de Gironde, dans le nord du Médoc, autour du bassin d’Arcachon et en Camargue.

Suivant la méthode développée par le Cerema, près de 34 300 logements dont, 14 700 maisons et 19 600 appartements, pourraient être potentiellement menacés en métropole à l’échéance 2100 par cet aléa naturel (estimation faite selon le scénario le plus pessimiste correspondant à un recul de l’ensemble du linéaire naturel et un effacement de la totalité des ouvrages côtiers). 31 % de ces logements se trouvent sur la façade Sud Atlantique notamment dans les communes littorales des départements de Charente-Maritime et de la Gironde.

Source : notre-environnement.gouv.fr - portail produit par le Commissariat général au développement durable (CGDD), direction du ministère de la Transition écologique.